Maroua, septembre 2013
Nous venons de rentrer de Yaoundé, Martine et moi même, pour un contrôle sanguin et voir comment elle supportée le traitement : ca va ! Nous avons de nouveau rendez vous début novembre pour un autre contrôle et pour un scanner. Nous devons faire cela à Yaoundé car sur Maroua l’équipement et le personnel n’est pas compétent par rapport à ce genre de maladie. Le diagnostic à changé mais le traitement est le même : corticoïde et methotrexate. Après la biopsie musculaire le médecin à l’hôpital St Antoine n’est plus sur pour la dermato-myocis : il penche plutôt vers un syndrome de chevauchement, c’est-à-dire que Martine à les symptômes de toutes les connectivites.
Les enfants ont repris l’école sauf Sawalda qui dérange une fois de plus car il s’est fait renvoyé, pour la 3ème année consécutive de son établissement. Malgré le fait qu’il ai eut le probatoire le censeur refuse de l’inscrire…à moins de donner 20 000Fc fa dans une enveloppe en plus des 25 000Fcfa d’inscription.
Les autres ont repris également : Clarisse et Léa en 3ème au lycée protestant de Maroua. Joseph au CM 2, Béatrice au CM 1, Henriette au CE 2, Gloria au CE 1, Adda à la SIL, Adèle en maternelle 3ème année et Rigobert en maternelle 2ème année.
Sandrine, la sœur du grand Joseph, est passée à la maison pour nous demander des cahiers et du petit matériel. Elle fréquente à Mouda et vit chez son frère qui travail toujours à la Fondation Bethléem là où je suis également.
Il reste à la maison Ismaël, Achille et Bouba.
Amina (qui aidée Martine depuis le mois d’avril) et sa fille Samira sont partis sous d’autres cieux en prétextant un membre de la famille malade au village. Nous savons pertinemment qu’elle est partie sur Yaoundé pour « faire fortune » et qu’elle ne reviendra pas, tout comme Bernard, celui qui s’occupait du jardin et des animaux. Lui est parti après lui avoir coupé son salaire d’une semaine, dû à une absence… d’une semaine. Il a dit à Jacqueline, la cuisinière, qu’il n’était pas parti par plaisir mais pour aller voir sa sœur à l’hôpital à Garoua. Donc on aurait du le payer entièrement et nous avons tort.
Nous sommes vraiment fatigués de tout ses gens que nous employons à la maison. La plupart ne font que quelques mois et partent ensuite. Sommes-nous trop durs ? Le salaire est il assez conséquent ? Nous ne savons vraiment pas. Nous restons avec Félicité, la petite sœur de Martine et Jacqueline, qui est là depuis le début et qui se contente de ce qu’elle peut avoir à la maison.
Durant le mois de juillet et août nous avons repeint, avec Sawalda, le bâtiment des garçons, intérieurs et extérieurs : c’est joli ! L’année prochaine nous essaierons de repeindre la maison principale.
Voilà pour les dernières nouvelles. Je vais essayer de négocier lundi, avec le Père Danilo, pour aménager mon temps de travail à la Fondation pour aider Martine les après midi. Je vais essayer aussi de faire payer à la Fondation une partie de l’assurance maladie (à la CFE, la Caisse des Français à l’étranger) que j’ai souscrit pour moi et Martine. Cela fait 10 ans que je travail à Mouda et je n’ai jamais rien demandé. Je pense que le moment est venu.
Tout le monde vous embrasse. Amour et Paix. Que nous puissions toujours suivre le bon chemin.
Martine, Thierry et les enfants.